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Associations variées entre l’arbre et les systèmes d’élevage. Forêts pâturées, arbres fourragés, haies apportant de la biodiversité ou vergé entretenu…

L’arbre fourrager, sous la forme de têtard à été exploité de différentes manières selon les époques et les régions. Les feuilles ont pu être ramassées seules à la main, ou en coupant les tiges entières. Récoltées au printemps, après débourrage, en fin d’été ou en début d’automne suivant les années, l’exploitation du fourrage ligneux commençait généralement à la période ou le fourrage herbacée se faisait rare. Une récolte stockées pouvait également servir au cours de l’hiver.

Aujourd’hui, la pratique historique de l’arbre fourrager, a presque disparue, par l’augmentation des cheptels, arrachage des trognes lors du remembrement, facilitation des échanges de fourrage sur de longues distances (approvisionnement extérieur lors des périodes de manque). Des trogne subsistent sur les fermes, souvent non entretenues ou taillées sans que la ressource ne soit valorisée (tas brulé ou abandonné).

Un regain d’intérêt se manifeste de la part de paysan.nes à la recherche d’une autonomie fourragère sur la ferme et d’une ressource issue d’une plante pérenne, ne nécessitant donc pas de travail du sol. Des études scientifiques (notamment à la ferme expérimentale du Pradel) sont menées pour évaluer la valeur fourragère et l’appétence de nombreuses essences.

La mécanisation de la récolte sur les fermes actuelles, permettrait au fourrage arboré de prendre une part importante dans la ration. Sécateurs électriques, petites tronçonneuses ergonomiques, échenilloir, fagoteuse, cisaille hydraulique, etc…

Le choix de l’architecture des jeunes arbres conditionne leur mode d’exploitation. Si les arbres sont trognés à moins de un mètre, les animaux pourront pâturer directement sur les arbres. Ces tables fourragères pourront être entretenues par un étêtage hivernal, permettant une bonne croissance l’année suivante (suppression des multiples blessures dues au pâturage). Trognés en hauteur, la ressource ne sera pas accessible au bétail, l’utilisation de ce fourrage pourra être faite au moment opportun, permettant de constituer un stock sur plusieurs années, mais l’exploitation sera plus compliquée.

Tout surpâturage pouvant être néfaste aux plantations (fréquence et intensité de la consommation).

La valorisation des tiges non consommées peut passer par la réalisation de BRF (bois raméal fragmenté) utilisé en paillage, composte, ou comme combustible. Les feuilles sont utilisées comme litière ou sont compostées.

Nous proposons cette année une formation sur les fourrages arborés avec Jérôme Goust

(Auteur du livre : Arbres fourragers – De l’élevage paysan au respect de l’environnement)

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Liste non exhaustive des essences fourragères citées dans la bibliographie :

Hauts-jets
Orme résistant
Frêne oxyphylle
Robinier faux acacias
Châtaignier
Mûrier blanc / Murier noir
Chêne
Peuplier
Tilleul à grandes feuilles
Micocoulier
Merisier
Cormier
Alisier blanc
Alisier Torminal
Intermédiaires
Houx
Aulne de corse
Pommier
Amandier
Saules
Buissonnants
Noisetier
Fusain
Cornouillers
Sureau
Vigne
Buis
Aubépine

 

Sources :

 

  • Arbres fourragers – De l’élevage paysan au respect de l’environnement. Jérôme Goust éditions Terran.
  • Fourrages et Agroforesterie. coordonné par Agroof, Revue de l’Association Française pour la Production Fourragère
  • https://www.civam.org/changement-climatique-des-arbres-fourragers-pour-nourrir-les-troupeaux/
  • Essais à la ferme expérimentale du Pradel
  • Les haies rurales, rôles – création – entretien. Fabien Liagre, éditions France Agricole.
  • Bibliothèque numérique sur l’arbre et l’élevage du RMT agroforesterie : https://rmt-agroforesteries.fr/groupes-de-travail/elevage/

 

Sources sur l’usage des essences :

 

  • Les trognes, l’arbre paysan aux milles usages. Dominique Mansion, éditions Ouest-France, 2010
  • Plantes des haies champêtres. Christian Cogneaux, éditions Rouergue.